"ROMAIN II" à la marina de Funchal.
Essais de la grand-voile avec son 3ièmeris (effectué sur place)
Images du coup de vent juste avant d'arriver aux Canaries, là où nous avons pris de l'eau de mer dans le moteur par le tuyau d'échappement...
Nous avons dès lors installé une vanne d'isolement sur la tuyauterie d'échappement moteur........pour que JAMAIS PLUS ça ne se reproduise ! Je n'ai pas connu ce problème auparavant, j'ai pourtant effectué plus de 6000 Miles nautiques en solo.....probablement que nous étions un peu plus chargé qu'à l'accoutume, c'est vrai qu'il en faut du matériel, de l'eau et des vivres pour une transatlantique...ET VOILA LE TRAVAIL !
Images de la bôme cassée....ça fait mal au bateau, ça fait surtout mal à son proprio !
LA RÉPARATION A MINDELO
"Mon" bateau réparé à Mindelo, prêt pour le "second" départ, cette fois-ci on va longer l'île de Sao Vincente vers le Sud et on reprendra la route Ouest après 10 miles nautiques......
MAIS IL N'Y A PAS QUE DES SOUCIS, IL Y A AUSSI DU BONHEUR
Nous avons rencontré des dauphins assez souvent....plus à l'Est qu'à l'Ouest de l'Atlantique
La pêche à la traîne, peu de succès. Mais nous n'avons pas eu l'occasion de pratiquer cette activité fréquemment. C'était en fait incompatible avec notre hydro-générateur (hélice dans l'eau avec un filin de 15 mètres actionnant un alternateur sur le balcon arrière) qui nous a procuré l'énergie nécessaire à bord, en particulier pour le frigo. De toute façon je ne suis pas vraiment amateur de poisson et puis je n'ai pas le courage de "tuer" ces bestioles..
Les poissons volants : au début nous étions intrigués, mais au fil des jours, c'était une "corvée" au petit jour d'aller les débarrasser du pont. Une quantité incroyable, des traces d'impacts sur le roof et la capote.... un soir, durant notre repas dans le cockpit, un de ces poissons a atterri dans l'assiette de Francis ! je vous assure que c'est vrai de vrai !
Les couchers de soleil, nous en avons de très jolis, moi ça m'émerveille. Le bonheur d'être sur l'eau, loin de tout mais aussi proche de la nature, j'en garde un souvenir indélébile.
Le bateau sous différentes allures.......nous avions 2 tangons pour les focs
Et nous avons eu notre passager clandestin, une hirondelle de passage à quelques 400 miles nautiques de la Martinique, qui est venue passer une soirée et la nuit en notre compagnie. Elle nous a quitté le lendemain en milieu de journée...pour je ne sais quelle destination...peut-être a t'elle trouvé un bateau plus rapide que le notre !
Et la dernière semaine de navigation entre Mindelo et la Martinique, plus de vent, la "pétole" et pour finir à sec de gas-oil......encalminé à 140 miles nautique de la Martinique ! Mais voila, nous avons intrigué un bateau de passage, un Anglais curieux....ça tombait bien, je lui ai demandé s'il pouvait nous dépanner en carburant....et oui il nous a lancé depuis son bord un bidon de 20 litres avec une amarre - nous le lui avons retourné avec 2 billets de 20 euros dans un sachet étanche....il ne voulait pas qu'on le paye.....et alors, le skipper anglais saute à l'eau et nage vers notre bord avec un sachet plastique entre les dents....qu'est ce que c'est que cette affaire ? il arrive et "lance" le sachet sur le pont. Je lui propose de monter à bord, mais non, il s'en retourne vers son bateau. Intrigués, nous le remercions puis nous ouvrons le sachet : une petite bouteille de whisky écossais....au nom de son bateau !
Je l'ai appelé par VHF pour le remercier, ce gars là est en fait propriétaire d'une distillerie en Écosse et fait du "marketing" en pleine mer. Sauf que je l'avais pris pour un Anglais, lui disant tout le bien que je pensais d'eux (j'ai vécu 4 ans en Angleterre), en réalité il l'a mal pris car il n'était pas Anglais, mais Écossais....la gaffe énorme que j'ai faite ! Rigolo et super sympa cette anecdote.
Les poissons volants : au début nous étions intrigués, mais au fil des jours, c'était une "corvée" au petit jour d'aller les débarrasser du pont. Une quantité incroyable, des traces d'impacts sur le roof et la capote.... un soir, durant notre repas dans le cockpit, un de ces poissons a atterri dans l'assiette de Francis ! je vous assure que c'est vrai de vrai !
Le bateau sous différentes allures.......nous avions 2 tangons pour les focs
Francis s'ennuyait quelques fois à bord, alors, avec sa créativité débordante, il testait des solutions disons "originales" pas toujours couronnées de succès, mais il lui fallait satisfaire sa passion de "trouver des nouveaux trucs".... un Sandow pour assister le régulateur d'allure, un tourmentin à la place de grand-voile, etc....
Et nous avons eu notre passager clandestin, une hirondelle de passage à quelques 400 miles nautiques de la Martinique, qui est venue passer une soirée et la nuit en notre compagnie. Elle nous a quitté le lendemain en milieu de journée...pour je ne sais quelle destination...peut-être a t'elle trouvé un bateau plus rapide que le notre !
Et la dernière semaine de navigation entre Mindelo et la Martinique, plus de vent, la "pétole" et pour finir à sec de gas-oil......encalminé à 140 miles nautique de la Martinique ! Mais voila, nous avons intrigué un bateau de passage, un Anglais curieux....ça tombait bien, je lui ai demandé s'il pouvait nous dépanner en carburant....et oui il nous a lancé depuis son bord un bidon de 20 litres avec une amarre - nous le lui avons retourné avec 2 billets de 20 euros dans un sachet étanche....il ne voulait pas qu'on le paye.....et alors, le skipper anglais saute à l'eau et nage vers notre bord avec un sachet plastique entre les dents....qu'est ce que c'est que cette affaire ? il arrive et "lance" le sachet sur le pont. Je lui propose de monter à bord, mais non, il s'en retourne vers son bateau. Intrigués, nous le remercions puis nous ouvrons le sachet : une petite bouteille de whisky écossais....au nom de son bateau !
Je l'ai appelé par VHF pour le remercier, ce gars là est en fait propriétaire d'une distillerie en Écosse et fait du "marketing" en pleine mer. Sauf que je l'avais pris pour un Anglais, lui disant tout le bien que je pensais d'eux (j'ai vécu 4 ans en Angleterre), en réalité il l'a mal pris car il n'était pas Anglais, mais Écossais....la gaffe énorme que j'ai faite ! Rigolo et super sympa cette anecdote.
LES 15 DERNIERS MILES
A sec de gas-oil, nous avons installé l'annexe avec son "petit" moteur hors-bord à bâbord du bateau et nous avons ainsi terminé le voyage à moins de 2 noeuds...
Enfin l'île de la Martinique, nous la contournons par le Sud pour arriver au mouillage du "Marin", tout à côté d'une plage idyllique..
FIN DU VOYAGE, MERCI A VOUS TOUS QUI NOUS AVEZ SUIVIS.
Le skipper du "ROMAIN II" - Bruno CARTON